mardi 27 février 2007

J'en ai marre !!!

Arrêtez de parler de ça, j'en ai marre, ça suffit ! Arrêtez surtout d'en parler comme ça !!! J'en ai marre que tous les médias ne parlent que de ça, du cancer qui se guérit, du cancer avec lequel on peut maintenant vivre. 80% de chances de survie pour un cancer de la prostate, merci, c'est cool pour les 20% qui meurent. Arrêtez de montrer des bonnes femmes avec leur cancer du sein qui disent "quand on m'a annoncé ce cancer, j'ai décidé que non, je ne mourrais pas", c'est débile, c'est horrible pour ceux n'ont pas survécu, eux aussi il auraient bien voulu vivre. J'en ai marre, je hais les médecins qui se sont occupé de mon père, et qu'on arrête de dire qu'on guérit du cancer, ce n'est pas encore vraiment le cas, alors s'il vous plaît, trouvez d'autres mots, dites qu'on fait des progrès, mais pas qu'on guérit du cancer.

C'est bien que les traitements s'améliorent, c'est bien que plus de gens guérissent, que le diagnostic se fasse plus tôt pour une meilleure prise en charge, mais mon père à moi, il a souffert, beaucoup souffert, et personne ne nous a aidé, alors arrêtez aussi de dire que les familles sont bien prises en charge, ce n'est pas vrai partout. Je n'étais même pas là quand mon père est parti, parce que nous, nous ne pensions pas que ça irait si vite, mais le personnel médical lui le savait et il ne nous a rien dit ! J'ai pris une grosse baffe dans la gueule à ce moment là et maintenant, ils m'en collent une deuxième en oubliant ceux qui meurent encore, en ne montrant que ceux qui guérissent...


Entschuldigung... die Ubersetzung wird vielleicht später kommen, oder nicht...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Au départ je voulais mettre un commentaire sur ce billet. Mais je ne savais pas quoi dire, je suis resté sans voix devant ce billet. Un billet que j'ai lu juste avant de me coucher et qui m'a vraiment fait réfléchir. Un billet qui est tellement sincère et touchant qu'il se passe de commentaires finalement. Je pourrais dire que je suis là si tu as besoin et que je comprends ce que tu ressens mais non je ne peux pas comprendre puisque que la maladie ou la mort ne m'ont jamais approchées de près. Je dirais juste, et finalement ça n'a pas vraiment de rapport avec ton billet, que tu as une place à part dans ma vie, que tu es quelqu'un d'important pour moi. Et que ça mérite d'être dit.